Mobilisés depuis trois jours pour protester contre les VTC, les taxis ont été pointés du doigt par Emmanuel Macron qui juge "inacceptable" de trouver une solution "dans l'agitation et le blocus". Une déclaration plutôt mal accueillie par les manifestants. "Je trouve que c'est plutôt la politique du gouvernement qui est inacceptable", estime Christian Delomel, président de la chambre syndicale des artisans taxis, au micro de RTL.
Concernant la rencontre prévue avec Manuel Valls et le médiateur, les chauffeurs de taxis attendent une application stricte de la loi Thévenoud qui régule l'activité du secteur et encadre la coexistence des VTC et des taxis. "On attend qu'on soit écoutés et qu'on nous comprenne enfin. Nous demandons la suppression des VTC. On sait que c'est chose rêvée, mais nous demandons au moins l'arrêt immédiat des applications illégales. La loi n'est toujours pas appliquée ! On va attendre combien de temps ? On est la seule profession à faire grève pour l'application de la loi", s'insurge Christian Delomel qui réclame également une indemnisation au cas par cas pour "tous les préjudices subis".
Autrement, les taxis pourraient bien se lancer dans une quatrième journée de grève : "Il faut que le chauffeur soit entendu. C'est tout, ce n'est pas compliqué. Mais en France, il faut faire des mouvements de grève".
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