Grève des médecins : "Toubib or not toubib, là est la question", lance Pascal Praud
REPLAY / ÉDITO - Le journaliste a décidé de rendre un hommage à tous les praticiens qu'il a croisés dans son parcours.
"La première fois que j'ai senti un médecin m'ausculter, j'avais moins sept mois !", raconte Pascal Praud. "c'est la dernière fois que j'ai vu un gynécologue", poursuit-il. "J'ai connu un obstétricien qui m'a souhaité la bienvenue, un anesthésiste qui m'a empêché de dormir et un pédiatre chez qui je suis allé jusqu'à dix-huit ans, parce que ma maman était d'un naturel inquiet", narre-t-il.
"J'ai vu des dizaines de dentistes, un ophtalmo qui louchait et une dermato qui connaissait la vénérologie - ce qui était bien pratique dans mon jeune temps", se souvient-il encore. "'Le médecin va vous recevoir dans quelques instants !' En patientant, j'ai lu Jour de France avec les dessins de Kiraz dans des salles d'attente où personne ne parlait", lance-t-il.
J'ai vu des dizaines de dentistes et un ophtalmo qui louchait
Pascal Praud
"J'ai échappé aux psychiatres, aux gastro-entérologues, et je compte voir le médecin légiste le plus tard possible", aspire-t-il. "Je suis amoureux de mon oto-rhino-laryngologue qui possède la plaque de cuivre la plus imposante de Paris".
"À tous je veux dire merci et leur confier mon angoisse existentielle : toubib or not toubib, là est la question", conclut-il.
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