Elles représentent aujourd'hui 20 % des effectifs de gendarmerie, dont trois sont commandantes de groupement départemental. "Les femmes sont présentes dans toutes les subdivisions d'armes", se félicite Karine Lejeune, commandante du groupement de gendarmerie de l'Essonne.
Déjà dépositaire de l’ordre national du Mérite en 2015, la militaire a été élue "coup de cœur" de la Femme d'influence 2018. Gendarmerie départementale, mobile et même GIGN... le métier accueille de plus en plus d'éléments féminins depuis 1983, officiers et sous-officiers.
"Nous avons des personnels féminin parmi les unités d'élites du GIGN. Elles sont présentes notamment dans tout ce qui concerne l'observation et la surveillance", précise Karine Lejeune.
La question d'être un homme ou une femme ne se pose pas
Karine Lejeune
La présence de femmes aux postes de commandements est "quelque chose qui rentre dans la norme", témoigne Karine Lejeune. "La question d'être un homme ou une femme ne se pose pas vraiment, les personnels attendent un chef ou une cheffe. Commander en gendarmerie est plus une question de personne que de genre", assure la militaire.
Depuis son entrée en gendarmerie, Karine Lejeune est de plus focalisée sur la thématique des violences faites aux femmes. "Ça a commencé avec la formation des gendarmes en 2003, puis j'ai eu la chance en 2006 de créer une étude sur les morts violentes au sein du couple, qui, aujourd'hui encore, révèle que tous les trois jours une femme décède sous les coups de son compagnon", rappelle la commandante.
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