C'est l'un des thèmes les plus abordés à l'heure d'évoquer la grande distribution et l'agroalimentaire : la lutte contre le gaspillage. L'Ademe, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, a justement mené des travaux en ce sens. Parmi ses préconisations, réduire la "surmanipulation" des produits, grâce, par exemple au retour des vendeurs au rayon fruits et légumes.
Sur ce dernier point, Pierre Galio, chef du service Consommation et Prévention à l'Ademe, rappelle que "le client est attiré aussi par l'aspect du produit, par l'apparence, et si l'on dégrade un produit, on ne va pas forcément l'acheter". Il évoque donc la recommandation de l'Ademe : "L'idée c'est simplement de se dire : évitons la surmanipulation des produits qui peuvent amener des pertes et gaspillages et on peut, évidemment aussi, adapter ses besoins en fonction des produits pour ne pas trop les manipuler", explique-t-il.
S'il admet que le retour à l'intervention d'un vendeur serait "une bonne idée", puisque cela "pourrait créer de l'emploi, et ramener du contact humain", il rappelle aussi que le principe de la grande distribution "est justement le libre-service". En revanche, Pierre Galio précise qu'en luttant contre les "dix millions de tonnes de gaspillage alimentaire en France par an", la grande distribution pourrait faire un gain de "plusieurs centaines de millions d'euros".
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