La policière municipale tuée dans une fusillade à Montrouge le 8 janvier était sur le terrain depuis 15 jours seulement. Clarissa venait tout juste de finir sa formation pour devenir policière. Jolie fille aux traits fins et aux yeux rieurs, elle avait quitté son île natale, la Martinique, pour son métier. Ses collègues à Montrouge sont dévastés.
"Notre collègue était très appréciée", explique David Maizeret de la CFTC police municipale. "Elle était jeune, dynamique, à 25 ans. L'ambiance est très lourde". Le deuil s'est emparé du commissariat où Clarissa venait d'être mutée. "Il y a beaucoup d'émotion, on se recueille évidemment. On reste des moment à se regarder. Les collègues sont abattus", rapporte David. Une situation que beaucoup ne comprennent pas : "Certains collègues disent qu'ils ont l'impression de voir un film, que c'est un film. C'est là que c'est assez impressionnant. Malheureusement, c'est pas un film, c'est la réalité. Une fois de plus, c'est une collègue de la police municipale qui tombe."
Clarissa n'était pas armée. Plusieurs syndicats demandent à ce qu'on étudie à nouveau les conditions d'armement des policiers municipaux. Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, a promis de les recevoir rapidement.
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