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Fusillade à Montrouge : l'armement des policiers municipaux fait débat
REPLAY - Alors que deux suspects sont toujours en garde dans le cadre de la fusillade de Montrouge de ce matin qui a tué une policière, les conditions d'armement des policiers municipaux font débat.
La police scientifique examine la scène de la fusillade de Montrouge
Crédit : KENZO TRIBOUILLARD / AFP
Deux personnes étaient toujours en garde à vue jeudi soir dans l'enquête sur la fusillade de Montrouge (Hauts-de-Seine) au cours de laquelle une policière de 26 ans a été tuée, moins de 24 heures après l'attentat contre Charlie Hebdo.
Clarissa était sur le terrain depuis 15 jours seulement. Elle venait tout juste de finir sa formation pour devenir policière. Elle avait quitté son île natale de la Martinique pour son métier. "Elle a été froidement abattue dans l'exercice de sa mission de protection des citoyens, victime d'un déchaînement de violence aveugle", a dénoncé la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin. Ses collègues à Montrouge sont dévastés.
Les conditions d'armement des policiers municipaux pourraient être révisés
"Elle était très appréciée, jeune, dynamique, racontait David Meseray de la CFTC police municipale. Aujourd'hui l'ambiance est lourde, les collègues sont abattus. Certains ne réalisent pas ce qu'il s'est passé, et ont comme l'impression d'être dans un film. Malheureusement c'est la réalité".
La jeune fonctionnaire portait un gilet pare-balles mais n'était pas armée. Plusieurs syndicats demandent à ce qu'on étudie à nouveau les conditions d'armement des policiers municipaux. Bernard Cazeneuve le ministre de l'intérieur a promis de les recevoir rapidement.