L'Assemblée a donné hier soir son feu vert à une retenue de quatre heures après contrôle d'identité, un usage assoupli des armes par les forces de l'ordre et un contrôle administratif au retour du "jihad", mesures les plus litigieuses de la réforme pénale post-attentats.
Ce projet de loi de "lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement", qui modifie aussi la procédure pénale, et sur lequel quelque 350 amendements restent à débattre, doit être examiné jusqu'à vendredi en première lecture.
Critiqué notamment par des parlementaires de gauche et par des associations et magistrats, en raison selon eux d'une atteinte aux libertés et d'une mise à l'écart du juge judiciaire, ce texte vise à prendre le relais du régime de l'état d'urgence, en vigueur depuis les attentats du 13 novembre.
Disposition phare du projet de loi, la possible retenue durant quatre heures après un contrôle d'identité, le temps de vérifier la situation d'un individu, a été votée dans un climat parfois houleux dans l'hémicycle.
Autre disposition majeure adoptée, l'assouplissement des règles d'usage des armes par les forces de l'ordre, au-delà de la légitime défense, doit s'appliquer aux cas de "périple meurtrier", comme lors des attentats de 2015.
Bernard Cazeneuve a assuré que cette mesure était "loin d'un permis de tuer", alors que des députés du Front de gauche, des écologistes et des socialistes ont pointé ce qui s'apparente selon eux à une "présomption d'irresponsabilité" pour les policiers, gendarmes ou militaires.
L'Assemblée a en outre validé un article renforçant les contrôles d'accès, notamment pour le personnel, aux installations accueillant de grands événements comme l'Euro 2016. Une enquête administrative pourra être conduite sur chacun.
Invité de RTL MIDI à 12h50 : Pierre Tartakowsky, président d'honneur de la Ligue des Droits de l'Homme.
Officiellement, François Hollande, totalement concentré pour faire de 2016 une année "utile", n'est pas du tout tourné vers la présidentielle.
Mais cela ne l'empêche pas de réfléchir à son calendrier de candidature, si tant est qu'il soit candidat. Selon nos informations, il sortirait alors du bois en début d'année prochaine et à priori en janvier au plus tard.
En revanche, dans l'hypothèse où il ne convoiterait pas un second mandat, il devrait alors l'annoncer en octobre.
Pourquoi si tôt ? Pour permettre à son camp de trouver un autre candidat en organisant des primaires.
Pensez-vous que François Hollande sera candidat en 2017 ? : La rédaction de RTL vous invite à répondre à la question du jour.
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