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Femmes harcelées à Paris : des manifestants évoquent une "manipulation"

Vendredi 19 mai, "Le Parisien" a révélé que les femmes de ce parisien n’ont plus droit de cité et n'osent plus sortir de chez elles. Des manifestants engagés auprès des migrants ont dénoncé une "manipulation".

Des vendeurs à la sauvette place de la Chapelle, à Paris le 23 mars 2016
Des vendeurs à la sauvette place de la Chapelle, à Paris le 23 mars 2016
Crédit : JOEL SAGET / AFP
Philippe Peyre

"Féminisme n'est pas racisme". Tel est le message qu'a tenu à diffuser une dizaine de manifestants lors du rassemblement des femmes du quartier Chapelle-Pajol. 

Engagés auprès des migrants pour la plupart, ils ont dénoncé le fait que, selon eux, la manifestation organisée à l'initiative des femmes vise essentiellement les populations immigrées : "Tout ça est une manipulation raciste d’associations qui ont tout fait pour expulser les migrants ces derniers mois", a expliqué une manifestante au Parisien

Dans son édition de vendredi 19 mai, le journal a fait état de situations de harcèlement de rue à l'égard des femmes dans ce quartier populaire du nord est de la capitale. Cafés, bars et restaurants leur seraient interdits. Une pétition a été lancée pour dénoncer cette situation et un rassemblement a eu lieu le 19 mai pour exprimer le ras-le-bol face à une telle situation. 

On ne vise pas les migrants, mais les violents

Un manifestant

La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, ainsi que la candidate LR aux législatives dans le 18e arrondissement, Babette de Rozières, ont rejoint ce rassemblement, malgré la volonté des associations organisatrices de ne pas politiser ce mouvement. 

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"On ne vise pas les migrants, mais les violents", a tenu à répondre un manifestant à ses détracteurs. Un père de famille a, lui, souligné son regret de voir "que la fachosphère se soit greffée" à leur combat, tout en reconnaissant que "ce mégabuzz va peut être faire bouger les choses". 

De son côté, la ville de Paris et la préfecture de police ont reconnu vendredi "un sentiment d'insécurité" pour les femmes dans le quartier Pajol, dans le 18e arrondissement de Paris, affirmant y avoir déployé "un dispositif dédié" pour remédier à ce "harcèlement de rue". Invitée de RTL samedi 21 mai, l'adjointe à la mairie de Paris a appelé à faire la différence entre les réfugiés politiques et les migrants économiques.

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