Mireille Philippin souffrait de douleurs neuropathiques incurables liées à un accident médical. À 60 ans, la professeure d'allemand s'est donnée la mort par injection à Bâle, en Suisse. Elle était accompagnée de son mari et de ses deux enfants.
"C'était une personne qui aimait la vie. Elle a vraiment tout fait pour s'en sortir. Cela a duré sept ans et on sait qu'à un moment, il faut trouver une porte de sortie honorable et digne", explique Michel, son époux.
Mireille a actionné une petite molette qui a libéré le poison
Michel Philippin
Le médicament létal a été mis dans la perfusion et "on lui a redemandé une dernière fois si elle voulait bien mourir et Mireille a actionné une petite molette qui a libéré le poison. C'est pour cela qu'on dit 'qu'elle s'est donnée la mort'. Elle s'est endormie en trente secondes et au bout de trois minutes son cœur ne battait plus", raconte-t-il.
Je ne comprends pas pourquoi il est nécessaire d'aller s'exiler en Suisse pour faire ça
Michel Philippin
Mireille était membre de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD). Michel Philippin estime que "même si on a du chagrin, je ne comprends pas pourquoi il est nécessaire d'aller s'exiler en Suisse pour faire ça. C'est inéluctable, cela viendra un jour, alors pourquoi pas maintenant".
Cliquez ici pour lire la lettre posthume de Mireille Philippin.
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