La mise en service du réacteur nucléaire EPR de Flamanville dans la Manche "ne peut être envisagée avant fin 2022", a indiqué EDF à l'occasion de la publication de ses résultats financiers. Le 20 juin dernier, l'Autorité de sûreté nucléaire avait demandé au fournisseur électricité de réparer huit soudures défectueuses du réacteur.
"Le temps qu'il faudra pour préparer la réparation, effectuer la réparation, tester la réparation, faire valider par l'ASN ce que nous avons fait et ensuite remettre l'installation en situation d'être à nouveau testée et préparée pour une mise en service... Ceci nous amène des délais de plus de trois ans", a déclaré le PDG d'EDF, Jean-Bernard Lévy.
L'électricien planche actuellement sur trois scénarios pour réparer les soudures. "Le groupe communiquera dans les prochains mois sur les implications du scénario retenu en termes de planning et de coût", a-t-il ajouté.
L'EPR, c'est le nucléaire de l'avenir, qui devait, à très long terme, remplacer le parc de centrales existant, ou au tout le moins le compléter. La France s'était lancée dans l'aventure en 2007, en démarrant le chantier de Flamanville. Il devait être achevé en 2012, pour 3,5 milliards d'euros puis repoussé à fin 2019 pour 10,9 milliards d'euros.
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