Il devait commencer à produire en 2012. Il a donc six ans de retard. Et le coût a triplé : 10,5 milliards d'euros. Ce chantier est une succession de galères. Dès la première année, il y a eu des problèmes de fissure dans le béton, il y a eu deux décès (deux accidents d'ouvriers), à nouveaux de fissures dans la cuve.
L'Autorité de sécurité du nucléaire avait pris l'image d'un fromage plein de trous. Ensuite, c'est l'acier du couvercle qui ont été mal coulés. En principe, le réacteur devrait produire ses premiers kilowatt/heure l'an prochain.
Mais ces nouvelles fissures pourraient à nouveau retarder le démarrage. Elles ont été découvertes par EDF sur la tuyauterie qui transporte la vapeur produite par le réacteur. Il y a 360 mètres de gros tuyaux.
Sur quelques-unes des 150 soudures, EDF a détecté ce qu'elle appelle des "écarts de qualité". Ce sont des défauts. L'entreprise a donc décidé de toutes les examiner. Il va falloir deux mois. D'ici à fin mai, elle dira si la mise en service est à nouveau reportée. Sachant que pour réparer une fissure, il faut plusieurs semaines de travail.
C'est un nouveau coup dur pour une technologie controversée, car l'électricité qui va sortir de Flamanville va coûter cher : deux fois plus cher que le kilowatt/heure provenant des centrales solaires les plus récentes.
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