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Capture d'écran du site de BarakaCity
Crédit : RTL.fr
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Après qu'un enseignant a été décapité le vendredi 16 octobre dernier à Conflans-Sainte-Honorine, Emmanuel Macron et son gouvernement ont promis des actes. Ce lundi 19 octobre, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé qu'il allait proposer "la dissolution du CCIF et de BarakaCity, des associations ennemies de la République."
"Il faut arrêter d’être naïfs et voir la vérité en face : il n’y a aucun accommodement possible avec l’islamisme radical, a précisé Gérald Darmanin sur Twitter. Tout compromis est une compromission."
Barakacity se présente comme une association humanitaire, fondée en 2008 par Idriss Sihamedi. Elle revendique être inspirée de l'islam, se comparant sur son site à la Fondation Abbé Pierre. Cette association aide des populations musulmanes démunies dans de nombreuses régions du monde.
L'association, dont le compte Facebook est suivi par plus de 715.000 personnes, suscite un fort engouement chez beaucoup de jeunes croyants mais aussi la suspicion pour ses prises de positions parfois radicales, note toutefois l'AFP. Ses fondateurs notamment sont des musulmans au profil salafiste.
Le président de l'association, Driss Yemmou, a été placé sous contrôle judiciaire jeudi 14 octobre dans le cadre de soupçons de harcèlement sur les réseaux sociaux. Zohra Bitan, chroniqueuse de RMC, l'accuse d'avoir publié "120 tweets diffamatoires" et d'avoir créé "un hashtag dénonçant sa personne, repris dans près de 1.500 tweets."
En 2016, Driss Yemmou avait avoué dans Le Supplément de Canal +, qu'il ne serrait pas la main aux femmes, "comme certains rabbins". Interrogé sur l'État islamique, il avait eu difficulté à condamner le groupe terroriste. Il se sentait "gêné de la question", estimant qu'elle lui était posée parce qu'il était musulman.
Une enquête préliminaire pour "financement du terrorisme" et "association de malfaiteurs terroriste" avait été classée sans suite en 2019, avait rapporté BFMTV. Il y avait alors "des raisons sérieuses de penser que se trouvent des personnes, armes ou objets liés à des activités à caractère terroriste" dans les locaux de l'ONG. Rien n'avait toutefois été trouvé.
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