ENQUÊTE RTL - Émeutes : une quarantaine d'établissements ne pourront pas rouvrir pour la rentrée

Entre les trop lourds dégâts causés par les émeutes de juillet, les assurances qui tardent ou le temps qui manque, toutes les écoles endommagées ne pourront pas accueillir les élèves le 4 septembre.

Deux écoles ont été brûlées pendant les émeutes à la Verrière, dans les Yvelines.

Crédit : Arthur Pereira/RTL

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Le 4 juillet dernier, sur RTL, Pap Ndiaye, alors ministre de l'Éducation de l'époque, dressait le bilan : 243 établissements ont été dégradés pendant les émeutes, dont une soixantaine avec des dégâts importants et une dizaine partiellement ou complètement détruits. C'est une course contre la montre qui s'est engagée pour les communes afin de rouvrir ces établissements à deux semaines de la rentrée. Toutes les écoles ne pourront pas accueillir les élèves le 4 septembre.

Selon les estimations de RTL, sur les 60 établissements les plus durement touchés, une quarantaine ne pourra pas rouvrir pour la rentrée. C'est le cas notamment des deux écoles maternelle et primaire de La Verrière dans les Yvelines (200 élèves concernés), de la maternelle Robert-Desnos à Petit-Quevilly (90 élèves), Jean-Zay à Mâcon (120 élèves), l'école Marguerite Perey à Strasbourg (240 élèves)... Des écoles où l'on sait déjà que la rentrée se fera ailleurs parce que les dégâts causés lors des émeutes sont trop importants, à cause d'incendies notamment, ce qui a fragilisé la structure des bâtiments. L'autre raison évoquée par plusieurs mairies : les assurances qui tardent à faire venir leurs experts.

Une quarantaine d'établissements au total sont donc impactés, un chiffre que n'a pas souhaité confirmer le ministère de l'Éducation nationale puisque la situation peut encore s'améliorer. Plusieurs communes continuent de croiser les doigts pour finir les travaux à temps. Mais ce qui est sûr, c'est que plusieurs centaines d'élèves, surtout de maternelle, connaîtront une rentrée un peu particulière.

Un décalage de quelques jours de la rentrée, mais en grande majorité, la solution qui a été trouvée, c'est d'envoyer les classes dans d'autres écoles qui n'ont pas été touchées. C'est le cas à La Verrière (Yvelines), où plusieurs classes doivent être aménagées dans un réfectoire. Ne reste plus qu'à mettre en place des navettes pour les enfants, autre défi logistique pour les communes. Il pourrait y avoir aussi, dans certains cas et ponctuellement, des cours donnés dans des préfabriqués, le temps de finir les travaux.

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