Développeurs, data scientist ou autres noms barbares. Avec des métiers souvent méconnus et des formations très spécifiques, le nombre de diplômés dans le numérique est insuffisant pour les sociétés françaises qui peinent à trouver leur main d'oeuvre : "Ils ont un choix très large entre toutes les sociétés. On trouve très peu de gens correspondant au type de profil qui nous intéresse", témoigne Yann Chevalier, PDG du groupe Intersec, qui est prêt à embaucher une soixantaine de personnes.
Les entreprises françaises sont souvent dépassées face aux grands groupes internationaux qui viennent se servir en France au grand dam de Guy Mamou-Mani, président du Syntec numérique : "100% des étudiants trouvent un emploi avant leur sortie. Les grandes sociétés américaines envoient des chercheurs de tête à la sortie de nos écoles. Je dis à nos pouvoirs publics de s'appuyer sur cette force de mains plutôt que retourner encore et encore à Florange pour des emplois finis".
Les femmes sont aussi absentes de ce profil d'ingénieur puisque seulement un profil sur quatre est féminin. Une donnée qui confirme l'exception française dans le domaine du numérique.
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