Un tiers des écoles a opté pour le retour de la semaine de quatre jours. Selon un décret publié au Journal Officiel en juin dernier, les communes avaient le choix pour modifier les rythmes scolaires. Alors que certaines ont préféré rester à la semaine de 4 jours et demi, une mesure fixée sous le quinquennat de François Hollande, d'autres ont profité de la liberté laissée par le gouvernement en instaurant un cycle de 4 jours.
C'est le cas de Saint Germain en Laye, dans les Yvelines, où la rentrée sera marquée par un changement de rythmes scolaires. Le maire de la ville, Arnaud Péricard a décidé de remettre au goût du jour la semaine de 4 jours. Au travers de sondages et après une vaste concertation dans les conseils des différentes écoles de la commune, cette décision aurait été prise à "une très large majorité".
"C'était le choix des parents et enseignants. Ce choix n'était peut être pas le mien dès le départ, mais nous avons été à l'écoute", a confié Arnaud Péricard, ce mardi 28 août. Selon le maire, il a ensuite fallu consulter le secteur associatif afin de déterminer si les 4.200 enfants concernés par cette réforme pourrait être accueillis.
C'est toujours compliqué de revenir sur quelque chose qui est déjà établi
Arnaud Péricard
"C'est toujours compliqué de revenir sur quelque chose qui est établi mais finalement on se rend compte que l'on ne partait pas vers l'inconnu. On se rend compte que l'on revient vers un dispositif qui existait il y a 3,4 ans", précise le maire.
À l'inverse, 63,2% des communes ayant au moins une école publique, ont ordonné la semaine de 4 jours et demi, qui était, jusqu'à présent, le dispositif qui prévalait. C'est le cas de Toulouse et ses 460 000 habitants. Scolarisés en maternelle ou primaire, les enfants de la ville rose seront en classe du lundi au vendredi, mercredi matin compris. Jean-Luc Moudenc, maire Les Républicains (LR) de Toulouse, explique ce choix : "Toulouse est à la semaine de 4 jours et demi, non pas depuis la réforme Peillon, mais depuis une dizaine d'années. Aujourd'hui, on a un taux de satisfaction supérieur à 90% de la part de tous les acteurs. Il y a un consensus politique qui s'est crée".
Selon le maire LR, les élèves ne sont pas ainsi plus fatigués puisque le temps supplémentaire est consacré à des activités périscolaires. "Il s'agit d'un temps d'éveil, de lien avec les autres, de développement de personnalité avec une approche ludique et détendue", souligne Jean-Luc Moudenc. Pour ce faire, la ville aurait investi massivement dans le secteur périscolaire.
Quelque soit leur avis sur la question, les deux élus s'accordent pour dire que l'important est de laisser aux communes la liberté de choisir quels rythmes scolaires imposer à leurs écoles. Le tout étant de permettre à chacune de gérer et mettre en place ses propres mesures.
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