C'est une volonté affichée par le nouveau ministre de l'Éducation nationale. Jean-Michel Blanquer souhaiterait que le baccalauréat soit réformé, afin d'offrir aux élèves un solide tremplin pour l'avenir. Une position qui divise, dans le corps enseignant. Pour la professeure de lettres Frédérique Rolet, également secrétaire générale du syndicat SNES-FSU, il est nécessaire de clarifier certaines épreuves, peut-être même en réduire le nombre. "On ne peut néanmoins pas en réduire le cadre à quatre épreuves", note l'enseignante, en désaccord avec son homologue Jean-Paul Brighelli, également professeur de lettres.
Pour ce dernier, "c'est devenu un peu n'importe quoi, c'est une machine qui coûte extrêmement cher et qui fait perdre un mois de cours. (...) Il faut le remuscler, bien sûr, et revenir à quatre épreuves, comme ce qui se faisait il y a quarante ans", plaide-t-il. "On a rajouté plein d'épreuves pour que les candidats aient le bac, grâce aux épreuves de surf, de planche à voile etc...", déplore l'enseignant. Jean-Paul Brighelli souhaiterait l'instauration d'une sélection à l'université après le bac. "On ne peut pas admettre tout le monde en psycho ou en socio".
Des positions avec lesquelles Frédérique Rolet est en total désaccord. "On est dans la caricature", juge-t-elle. "Nous, on tient à ce que le bac reste le premier grade universitaire et qu'il n'y ait pas de barrage, parce que l'on sait que quand il y a des barrages, ça pénalise toujours les mêmes."
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