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Une école communale, près de Rouen (illustration)
Crédit : LOU BENOIST / AFP
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La presse locale regorge de ces témoignages d'élus qui n'en peuvent plus, ce vendredi 3 janvier, et qui ont décidé de ne pas se représenter lors des prochaines municipales en mars prochain. Fatigués et usés par un mandat souvent ingrat, Libération s'attarde sur ceux qui se battent pour sauver leur villages et leurs écoles.
À Ascros par exemple, sur les hauteurs de l'arrière-pays niçois, l'école de cette commune de 160 habitants était menacée. "Il fallait 12 élèves pour rester ouvert à la rentrée, on était onze", confie le maire Vincent Giobergia. Alors l'élu a décidé de proposer trois logements communaux à des prix défiant toute concurrence dans la région : 200 euros les 3 pièces.
Cette initiative avait un objectif clair de faire venir des familles, et donc des enfants pour occuper les bancs de l'école. Sa mission a été accomplie puisqu'avec 18 élèves actuellement, l'école a été sauvée. Mais le maire d'Ascros n'est pas le seul à tout tenter pour éviter les fermetures de classes.
En effet, les exemples sont nombreux. Dans le Cantal, à Perlan, la municipalité a vendu 20 parcelles à 5 euros pour accueillir de jeunes couples. En contrepartie, l'obligation de construire sur le terrain et de rester 10 ans sur la commune.
De son côté, la maire de Blanquefort-sur-Briolance, dans le Lot-et-Garonne a fait le pari d'une pédagogie alternative. "Ici on a ouvert la première école Montessori dans le public", explique Sophie Gargowitsch. Le résultat dépasse ses espérances puisque "des gens ont même déménagé pour venir exprès à l'école. Dans ce village de 470 habitants, une 4e classe est créée. Aujourd'hui, on a 90 élèves se félicite l'élue".
Elle ne s'est par ailleurs pas empêché de tacler au passage Emmanuel Macron et sa promesse présidentielle selon laquelle les écoles ne pouvaient pas être fermées sans l'avis du maire. "Du foutage de gueule" puisque "pour attirer et maintenir les gens, tout est à la charge de la collectivité".
Pour les communes sans moyens, il reste le buzz raconte Libération. À Montereau, dans le Loiret, le maire a pris un arrêté pour distribuer du Viagra. "Ça a attiré 6 télés étrangères dont une brésilienne, on a même été jusqu'à New-York", se vante Jean Debouzy assez fier de son coup de communication. "Je ne sais pas si mon Viagra a eu de l'effet mais j'ai onze naissances dans ma commune, zéro dans celle d'à côté et plusieurs femmes sont actuellement enceintes".
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