Édition spéciale 18h : au moins cinq "terroristes" parmi les sept interpellés

Cinq jours après les attentats, neuf personnes ont été neutralisées ce mercredi 18 novembre lors de l'assaut mené sur un appartement de Saint-Denis, aux portes de Paris. Sept ont été arrêtées et deux tuées. Parmi les interpellés, cinq arrêtés à l'intérieur de l'immeuble sont qualifiés de "terroristes" ou "terroristes potentiels". Les deux autres sont le propriétaire de l'appartement et son amie.

Parmi les deux morts se trouvait une femme kamikaze. Selon nos informations, la kamikaze, âgée de 26 ans, se prénomme Hasna. Elle est la cousine d'Abdelhamid Abaaoud, le planificateur présumé des attentats de Paris qui était le cible de cette opération antiterroriste. La jeune femme de 26 ans aurait passé un coup de fil avant de faire sauter sa ceinture d'explosifs. A-t-elle contacté des complices ? L'enquête tente toujours de le déterminer.

Par ailleurs, selon une information RTL, obtenue de source policière, le réseau démantelé s'apprêtait à perpétrer de nouveaux attentats dès jeudi 19 novembre dans le quartier de La Défense, ou encore à Orly. Des pistes qui n'ont pas été confirmées.

À écouter également

- Les forces de l'ordre françaises ont procédé, pour la troisième nuit consécutive, à "118 nouvelles perquisitions" dans le cadre de l'état d'urgence décrété après les attentats de Paris.

- Pierre Martinet, ancien agent de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) explique que les moyens conséquents déployés après les attentats du 13 novembre ont permis de démanteler cette nouvelle cellule à Saint-Denis.

- Retour sur l'assaut à Saint-Denis.

- L'Assemblée nationale a rendu un hommage unanime mercredi à l'action des forces de l'ordre lors de l'opération antiterroriste de Saint-Denis dans la matinée, avec des députés, tous debout, applaudissant au début de la séance des questions au gouvernement.

- François El Bahri, ex membre du Raid, révèle que l'intervention de 7 heures à Saint-Denis a eu selon lui une durée normale et en a dit plus sur l'organisation d'une telle opération.

- Ce mercredi soir, François Hollande a rendu visite aux policiers blessés à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Plus tôt dans la journée, il s'était rendu au Conseil des ministres, où le texte pour prolonger l'état d'urgence de 12 jours à trois mois a été présenté. Il sera étudié jeudi à l'Assemblée et vendredi au Sénat. Il s'est ensuite rendu au Congrès des maires, où il appelé les quelque 2.500 élus à l'unité et à faire preuve de sang-froid. Il a annoncé que l'État aidera les communes à équiper les polices municipales en armes avec les stocks de la police nationale.

- À Saint-Denis, entre 15.000 et 20.000 personnes ont été obligées de rester chez elle ce mercredi durant l'assaut, dans un climat de guerre.

- Abdelhamid Abaaoud, le cerveau présumé des attentats de Paris, a été abattu par les forces de l'ordre, ce mercredi 18 novembre à Saint-Denis, selon Claude Moniquet, ancien agent de renseignement de la DGSE.

- Le groupe américain Eagles of Death Metal, qui se produisait sur la scène du Bataclan à Paris lors des attentats de vendredi, a réclamé mercredi "amour et compassion" et annoncé l'arrêt de ses concerts jusqu'à nouvel ordre.

- Plus que jamais vu comme un "nid de jihadistes", Molenbeek, commune de l'ouest bruxellois, après les attentats à Paris, la commune de Belgique rend hommage ce mercredi aux victimes.

- L'édito d'Alain Duhamel.

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