Selon une étude scientifique américaine, payer un pays pour qu’il ne détruise pas sa forêt, ça marche. Depuis le début des années 2000, des programmes internationaux proposent de financer les plantations d’arbres. Une solution polémique aux niveaux moral et environnemental.
Pour
appuyer ses conclusions, cette étude se base sur la démarche de la
Norvège et du Guyana, petit pays d’Amérique du Sud. Deux nations qui n’ont pas grand-chose à voir
ensemble, et pourtant. Contrée pauvre, le
Guyana n’a pas les moyens de lutter contre l'abattage d’arbres
pratiqué en masse.
Il y a dix ans, la Norvège décide de débloquer 250 millions de dollars pour que le gouvernement limite à 0,056% le taux de déforestation annuelle. Grâce aux satellites, on a pu voir que le nombre de grands feuillus était reparti à la hausse et cela permettait donc d’avoir de nouvelles armes contre les émissions de carbone puisque les arbres en absorbent énormément.
Connu sous l'acronyme de Redd+, qui signifie réduire les émissions de gaz à effet de serre, et imaginé lors du protocole de Kyoto en 1997, ce programme a connu de nombreux déboires. En Indonésie, il a dû faire face à un problème d’entretien de la forêt, au Congo, il ne finançait pas les bonnes essences d’arbres, sans parler de la déforestation qui repart, une fois le programme terminé.
Redd+ c’est un peu le gagnant du loto qui panique d’avoir touché le gros lot mais au niveau lutte pour la planète. Tout son concept repose en plus sur la projection. On se base sur des données et on imagine combien d’arbres seront abattus dans la décennie, c'est assez aléatoire.
Et pourtant, la Norvège continue ce type de programme, mais un peu différemment. En septembre, Oslo signait un accord avec
le Gabon, 10
dollars pour chaque tonne de carbone non émise. En gros avoir une
gestion plus responsable de l’immense forêt gabonaise. Et cette
fois-ci la Norvège payera en fonction des résultats. Cela pose le
problème de la dépendance des pays du sud à l’argent du nord,
aussi bien en terme de destruction que de protection de la forêt. Et
là, planter un arbre ne va pas forcément résoudre le problème.
La
compagnie a
affirmé hier qu'elle serait la première au monde à atteindre la
neutralité carbone par compensation. C’est-à-dire financer des
projets comme la reforestation ou un meilleur accès à l’eau. Le
problème, c’est que les voyage en avion continuent à polluer,
Easyjet parle donc maintenant d’un avion électrique court-courrier d'ici 10 ans.
14,5
car ce n’est qu’un début. À Houlbec-Cocherel
dans l’Eure,
un exploitant belge veut doubler son élevage intensif de bovin
passant de 530 à 1.069 bêtes et devenir sûrement le décor d’une
prochaine vidéo de l’association L214.
Les habitants n’en
veulent pas et ils viennent d’obtenir une première victoire avec
le commissaire enquêteur qui vient de rendre un avis défavorable à
l’extension de cette exploitation. Un avis seulement consultatif. À
la fin c’est le préfet, donc l’État qui tranchera. En attendant
le lisier intensif parfume la campagne, c’est poétique au soir
couchant.
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