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Des centaines de "gilets jaunes" manifestent à Paris, samedi 5 janvier 2019
Crédit : CHARLY TRIBALLEAU / AFP
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Le Fond monétaire international a ouvert son assemblée générale le 14 octobre dernier. La nouvelle présidente a mis l’environnement en tête de ses priorités, avec une idée : augmenter très fortement la taxe carbone. Étrangement les États ne sont pas plus séduits que ça.
En effet, la taxe carbone est une taxe adossée aux énergies fossiles de type pétrole et charbon. Ce sont les énergies qui contiennent le plus de CO2, donc les plus polluantes. Le FMI voudrait une moyenne autour de 70 dollars. En France, la tonne de carbone se négocie autour de 44 euros. Si l’on suit ces nouvelles préconisations, elle pourrait augmenter jusqu’à 48 euros. Vous aurez remarqué à quel point le début de cette chronique est prudent, sans véritable relief, ni passion, car la dernière fois que l’on a parlé de taxe carbone en France, cela a mené à la crise des "gilets jaunes".
Après deux ou
trois manifestations, la taxe installée depuis 2014 et qui augmentait chaque année,
est partie dans les poubelles de la Macronie. Poubelle jaune ou
poubelle verte, l’avenir nous le dira.
Ce n’est pas la première fois que le FMI évoque cette hausse, mais à chaque fois elle est accueillie par le silence gêné de certains États. En France, on l’a compris, on ne parle plus de la taxe carbone. Mais en Irlande, au Canada ou en Allemagne, ça fonctionne. D’autres pays s’inquiètent des éventuelles répercussions sur les classes les moins riches, comme récemment au Guatemala où la suppression des subventions aux carburants a mis le pays dans la rue.
Cet
impôt est toujours perçu comme une attaque contre le portefeuille
des plus pauvres, alors le FMI préconise que les recettes fiscales de
la taxe carbone soient reversées aux plus modestes. C’est un symbole écologique et surtout efficace. Comme les cigarettes, le FMI appelle à une forte augmentation pour inciter à changer nos
comportements notamment en Inde ou en Chine, deux pays qui dépendent énormément du charbon. On parie que l’on va en reparler de la taxe carbone ? Le guichet est ouvert.
Depuis
septembre, on se doutait un peu de quelque chose. Mais là, il s'agit des chiffres de l’Institut national de la recherche spatial : 7.853
kilomètres carré ont été déforestés entre janvier et septembre 2019, contre 4.075 kilomètres carrés sur la même période
l'année précédente. Soit une augmentation de 93%. La faute a une surexploitation de la première forêt tropicale, encouragée par le
gouvernement brésilien.
Selon le journal britannique, The Guardian, ce serait même une habitude de la part du géant du net. Alors que Google met en avant ses efforts écolos, le coquin finance en même temps des groupes de pression américains, qui font croire à tout le monde que le réchauffement climatique est la faute des Chinois. Déjà épinglé sur ce sujet, Google a promis qu’on ne l’y reprendrait plus... Avant le prochain article.
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