62% des jeunes utilisent les réseaux sociaux pour s'informer, selon une enquête réalisée par la MAIF. Ils sont 15% à ne pas savoir comment faire pour vérifier une information. Alors avant de cliquer sur partager, des formations d'éducation au numérique sont organisées dans les écoles.
"J'ai peur de tomber sur une fausse information et d'y croire bêtement, s'inquiète Assia, surtout à notre âge, on est facilement influençables." Pour d'autres, comme Lisa, ça paraît beaucoup plus simple : "On regarde le nom du site déjà pour savoir si c'est une source fiable. Par exemple, si c'est le Gorafi on sait que c'est une satire." Le problème c'est que l'enquête de la MAIF montre que 78% des jeunes n'identifient pas le Gorafi comme un site parodique.
Choukri Kouas, du Centre pour l'éducation aux médias et à l'information, organise des ateliers dans les écoles qui permettent "aux élèves de déclencher les bons réflexes", explique-t-il. "Croiser ses sources, vérifier un contenu avant de le partager sur les réseaux sociaux, ne pas s'arrêter au titre, vérifier l'émetteur d'une vidéo", tels sont les objectifs visés.
Grâce à ces cours, Yoann est devenu plus vigilant : "l'incendie de l'Amazonie pour lequel quelqu'un avait utilisé une photo qui n'est pas de la bonne date, j'aurais pu tomber là-dedans."
Il y a urgence à éduquer au numérique
Dominique Mahé, président de la MAIF
L'assureur a développé un atelier itinérant avec le camion MAIF numérique tour qui arpente les routes de France. Le véhicule "s'est arrêté dans plus de 120 communes et accueille les jeunes, les classes mais aussi les familles pour faire en sorte que cette éducation au numérique se développe davantage encore", indique Dominique Mahé, président de la MAIF. 30% des jeunes et 55% des adultes disent aujourd'hui pratiquer la vérification d'informations.
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