Dans une enquête publiée mardi 11 octobre, portant sur quinze échantillons, l'organisation non gouvernementale (ONG) Générations Futures pointe la présence de résidus de pesticides dans des mueslis non bio. Spécialisée dans l'étude des dangers en lien avec les pesticides et les OGM, l'organisation soutient que ces mueslis contiennent en moyenne 9,4 résidus de ces substances toxiques, dont 5,4 sont suspectés d'être des perturbateurs endocriniens.
Néanmoins, si l'utilisateur s'en tient à une consommation allant de 50 à 100 grammes quotidiennement, "aucune dose journalière admissible" ne semble être dépassée, donc aucun risque appréciable pour la santé n'est pointé en deçà de cette quantité. Cinq mueslis bio ont également été analysés et aucun produit néfaste pour la santé n'a là été détecté. Les 15 mueslis et produits assimilées non-bio, ainsi que les cinq autres échantillons biologiques proviennent de supermarchés des Hauts-de-France, et appartiennent à de grandes marques comme Kellogg's, Nestlé, Jordans ou des marques distributeurs telles que Auchan, Leclerc et Carrefour.
Une molécule en particulier a été repérée dans tous les échantillons non bio, le pyriméthanil, et est classé comme "cancérigène possible" aux États-Unis. Une publication qui intervient alors que l'Union européenne est à la peine pour trouver une définition des perturbateurs endocriniens, afin de permettre un meilleur encadrement de leur utilisation.
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