Déjà la fin de la 4G ?

À peine arrivée, déjà détrônée. Le pionnier japonais des télécommunications mobiles NTT Docomo a annoncé l'entrée de 5 nouveaux équipementiers dans sa série de tests pour le déploiement de la 5G cellulaire en 2020. Il promet des performances jusqu'à un millier de fois de plus que ce qu'offre la technologie actuelle LTE (Long Term Evolution) avec des débits jusqu’à 10 Gb/s, c’est-à-dire 100 fois plus rapide que la 4G. Cela signifie par exemple qu’une vidéo en haute définition d’une heure pourra être chargée en seulement 6 secondes. 

NTT Docomo a déjà effectué des tests 5G à l'intérieur de son centre de recherche et développement à Yokosuka, en banlieue de Tokyo, avant des essais en plein air cette année. Le groupe, qui a commencé à travailler sur la 5G dès 2010, promet de partager les résultats de ses travaux afin d'accélérer la définition de standards techniques internationaux lors d'un processus de normalisation qui devrait débuter vers 2016. 

Questionnements éthiques

La 5G pourrait néanmoins poser un certain nombre de questionnements autour de la sécurité des données. La vitesse démultipliée laisse aussi à penser que les possibilités en termes de piratage pourraient être démultipliées et quasiment instantanées. Quid des transferts financiers et opérations boursières ou des enjeux environnementaux de la multiplication des communications ? Plusieurs entreprises se sont lancées dans la recherche sur le développement d'une "5G verte" mais il est encore trop tôt pour pouvoir y voir des applications concrètes.