Cela fait à peine un mois que les tests Covid-19 ne sont plus remboursés. Pourtant, alors que le nombre de contaminations repart à la hausse, la question de la gratuité se pose de nouveau en ce mois de novembre.
"La vaccination est une responsabilité individuelle pour une solidarité collective", estime Thomas Mesnier, député LaREM de la Charente et rapporteur général de la commission des Affaires Sociales et qui avait soutenu le déremboursement des tests. Selon lui, "si on a des vaccins efficaces, accessibles et pris en charge", "ceux qui font le choix de ne pas se faire vacciner" doivent en assurer le coût.
Si le député reconnaît "une baisse du nombre de tests" depuis la fin de la gratuité, environ "2,5 millions" par semaine seraient encore effectués, ce qui est au-delà de la barre de deux millions fixée par Santé Publique France pour suivre l'évolution de l'épidémie.
De son côté, l'épidémiologiste Pascal Crépey estime que les tests sont "un moyen de lutter contre les chaînes de transmission". Si le scientifique distingue les "tests de conforts" des "tests nécessaires", effectués en cas de doute après l'apparition de symptômes, d'un possible contact avec une personne malade ou avant une visite à une personne à risque, il estime que les procédures actuelles désincitent à se faire dépister lorsque cela est nécessaire. "Avec la fin de la gratuité, on a soit déremboursé une partie de ces tests, soit rendu leur accès compliqué. Demander une prescription, c'est rajouter une étape", souligne-t-il.
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