Depuis la crise du Covid, les professionnels de la restauration ont bien du mal à recruter, sauf en pâtisserie. Les futurs cuisiniers ont de nouvelles exigences. Ils réclament des meilleurs salaires et des horaires plus souples. Alors, face aux places vides, les écoles doivent s'adapter. C'est le cas au CFA à Montbéliard (Doubs).
Dans la cuisine, le chef Alexandre Raiber distribue quelques consignes et veille attentivement au travail de ses élèves. Ces derniers sont très motivés. Problème, ils sont trop peu nombreux. "On me demande, 95% du temps, si on a des apprentis à venir mais je n'ai pas les élèves qui suivent", pointe le formateur.
Pourtant, depuis quelques mois, certaines filières de la restauration vont mieux et plaisent notamment aux jeunes. Elles sont boostées par le contenu très tendance et populaire sur les réseaux sociaux. Résultat, au CFA, tout le monde passe devant la caméra. Beaucoup de vidéos sont postées sur les réseaux sociaux.
"Sur Instagram, on voit des démonstrations quand ils sont en train de faire des préparations. Aujourd'hui, ça parle vraiment à tout le monde. C'est important pour attirer du monde et faire parler de nos métiers", souligne la chargée de communication. Les vidéos courtes autour de la cuisine plaisent énormément.
Et cette médiatisation des métiers du secteur a un réel intérêt. Paul Lecomte, en charge de la formation des pâtissiers, observe de près l'impact des réseaux sociaux sur sa profession. "Les jeunes adorent ça", souligne-t-il au micro de RTL. En pâtisserie, Paul Lecomte est même obligé de refuser du monde.
Du côté de la boulangerie, la formatrice Inès Lambil a bien du mal à partager le constat de son collègue. Il y a "moins de succès auprès de la boulangerie", assure-t-elle. "Je pense qu'il faut essayer de se mettre aux vidéos. On essaie d'avoir des comptes Instagram professionnels justement pour leur donner envie par la suite", poursuit Inès Lambil.
Outre la promotion sur les réseaux sociaux, un travail de fond est réalisé par la profession pour tenter d'attirer plus. "Le cuisinier devient de plus en plus empathique. Il en a besoin", pointe Fabrice Piguet, encadrant au CFA. "Notre métier a changé. Aujourd'hui, ils ont six de semaines de congés. Il y a deux jours de pause. Beaucoup d'entreprises ne travaillent plus le dimanche", poursuit le maître-cuisinier. Ce travail est important. Selon le ministère du Travail, 16.000 professionnels sont recherchés pour relever le défi des Jeux olympiques.
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