Crash de l'A320 de Germanwings : les familles toucheront 135.000 euros minimum

Après la douleur, l'émotion et la colère, la question des indemnisations va se poser. Le suicide du copilote, Andreas Lubitz, se profile et devrait limiter les frais touchés par les 149 familles des victimes de l'A320 entre Barcelone et Düsseldorf.

Quelle que soit la cause des catastrophes aériennes impliquant un avion civil, c'est la convention de Montréal qui s'applique. Signée par plus de 110 États dont l'Allemagne et la France en 1999, elle stipule que la compagnie aérienne est automatiquement responsable du préjudice survenu en cas de mort des passagers en crash. La Lufthansa n'échappera pas à la règle.

Un plancher a été fixé et l'indemnisation ne peut être inférieure à 135.000 euros par victime. Ce sont donc les assureurs de la société mère de Germanwings qui vont prendre en charge le paiement des dommages et intérêts. Ces derniers sont plus importants si la responsabilité de la compagnie allemande est engagée. En l’occurrence, difficile de s'avancer sur une telle supposition... Sauf à prouver que la direction a laissé voler un pilote psychologiquement fragile. En théorie les assureurs de la Lufthansa pourront essayer de se retourner contre l'assurance personnelle du copilote mais de toute façon les sommes en jeu dépassent largement le cadre et le plafond d'un contrat individuel d'assurance.