Les règles évoluent face à l'épidémie de Covid-19 en France. Les arrêts de travail dérogatoires, sans jour de carence pour les personnes testées positives, ne seront plus possibles à compter du 1er février 2023, selon un décret publié samedi 28 janvier au Journal officiel.
Créé au début de la crise sanitaire en 2020 "afin de limiter la propagation de l'épidémie", ce dispositif avait été prolongé à plusieurs reprises, dernièrement par le budget de la Sécurité sociale pour 2023. Qui prévoyait toutefois la fin de cette mesure "au plus tard" à la fin de l'année.
Le gouvernement a donc avancé l'échéance, alors que la situation sanitaire se trouve en nette amélioration depuis début 2023, avec moins de 16.000 malades hospitalisés actuellement, contre près de 25.000 en décembre 2022.
Dans ce "contexte épidémique favorable", la Direction générale de la santé (DGS) a annoncé "plusieurs évolutions" prenant également effet au 1er février. Ainsi, "l'isolement systématique" des cas positifs et la "réalisation d'un test" au bout de deux jours pour leurs contacts "ne seront plus requis". Peu appliquées en pratique, ces précautions restent néanmoins "fortement recommandées".
Par ailleurs, l'enregistrement des résultats de tests positifs dans le fichier informatique SI-DEP sera désormais "conditionné au recueil préalable du consentement des personnes concernées", jusqu'à l'arrêt de cet outil de suivi de l'épidémie, prévu fin juin 2023.
Le suivi des "cas contacts", via le service "contact Covid" géré par l'Assurance maladie, va lui cesser définitivement dès mercredi, même si ses effectifs avaient été déjà fortement réduits, de 6.500 équivalents temps plein en 2021 à 350 en septembre selon la Cour des comptes.
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