Comme le disent les chercheurs du CNRS, l'aération est l'arme fatale contre
le Covid-19. À la rentrée de septembre, le Ministère de l'Éducation Nationale a recommandé l'installation de capteurs de
CO2. Ils permettent de détecter le moment où il devient urgent d'aérer.
Cette semaine sur RTL, Jean-Michel
Blanquer a confirmé une aide de l'État de 20 millions d'euros de subventions pour aider les collectivités locales à installer ces capteurs.
Selon le ministère, pour le moment, seulement 20% des écoles,
38% des collèges et 54% des lycées sont actuellement dotés de ces capteurs
Pour les lycées, les équipements sont financés par les régions. L'association Régions de France
affirme que le principe de base adopté, c'est à minima un capteur par
établissement. Souvent ce capteur est placé à la
cantine, l'endroit où il y a la plus grande concentration d'élèves et où ils
sont sans masque. Un seul capteur mobile peut aussi,
tour à tour, être utilisé dans les classes pour une mesure de référence :
connaitre la bonne fréquence, la bonne durée d'aération et mettre en place de
bonnes pratiques.
Le principe donc, c'est au moins
un capteur par lycée, comme dans les Hauts-de-France ou l'Occitanie qui
précise avoir acheté ses appareils à un fabricant de la région. La Normandie, elle, a opté pour trois
capteurs par
lycée. Coût pour 500 détecteurs : près de 168.000 euros. La région Auvergne-Rhône-Alpes est
allée jusqu'à 10 capteurs, 3.000 en tout pour un budget d'un million 600.000 euros. L'Île-de-France, qui compte le plus grand nombre
de lycées, a équipé tous les réfectoires et tous les gymnases. Cela fait
1.500 capteurs et un investissement de près d'un million d'euros.
Pour les collèges, ce sont les départements qui paient. Mais souvent, ils n'ont installé aucun capteur. Et quand il y en a, c'est en général un ou deux. Le problème du coût est avancé, avec un prix moyen de 100 à 200 euros.
Les départements ne se sont pas
accordés sur un minima. Chacun fait donc comme il veut.
Au moment de la rentrée de
septembre, la Mayenne a équipé toutes les classes de collèges soit 900 capteurs pour un coût de 67.700 euros. Et la Sarthe, voisine, pas un seul. C'est la question du coût qui est
souvent avancé.
L'assemblée des départements de
France a vu aussi remonter des inquiétudes sur le caractère potentiellement
anxiogène de ces capteurs. Dans le Var, le département a
accompagné le déploiement des capteurs de CO2 en faisant intervenir le
laboratoire départemental d'analyse dans chaque collège pour valider le
protocole d'aération.
Pour les écoles, ce sont les
communes qui doivent financer les capteurs. Et celles-ci ont des budgets, des
moyens bien différents et il y a celles qui pensent encore que c'est
gadget. L'équipement est donc très
variable. De rien du tout à toutes les classes comme à Chalon-sur-Saône
par exemple, qui vient d'installer 167 capteurs.
L'association des maires de France
estime que l'annonce des 20 millions d'euros d'aides de l'État va permettre
d'amplifier l'engagement des communes mais elle demande que le dépôt des
demandes de subventions soit étendu au-delà du 31 décembre.
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