Coronavirus : "Nous demandons des ponts sanitaires ferroviaires", dit le maire de Nancy

Le week-end du 28 mars, un TGV sanitaire doit arriver à Nancy afin de soulager le CHU de la ville. 20 patients atteints du Covid-19 doivent être emmenés dans des établissements de Pau, Bordeaux et Bayonne, qui sont moins sous tension, d'ici le 29 mars. "Notre hôpital n'est pas arrivé à saturation mais il nous reste très peu de lits disponibles. D'où notre demande au ministère de la Santé afin d'obtenir ces convois sanitaires", explique Laurent Hénart, le maire de Nancy, au micro de RTL.

"Nous demandons la mise en place de transferts systématiques, par ponts ferroviaires ou aériens", poursuit l'édile. Le 27 mars, "les équipes du CHU de Nancy ont vu quels patients pouvaient et devaient être déplacés. Elles vont ensuite échanger avec leurs collègues de Nouvelle-Aquitaine, présents dans le TGV sanitaire, afin d'assurer la continuité de traitement pour les malades."

Dans la ville lorraine, la mairie a aussi mis en place un couvre-feu, de 22h à 5h du matin, en vigueur depuis le 27 mars. "L'objectif c'est de faire respecter le confinement, et ne pas créer d'attroupements", explique Laurent Hénart.