La COP27, cette conférence mondiale de l'ONU s'est prolongée par des jours de négociations. Ça patine, notamment sur les questions de financement pour les pays pauvres. Dans une COP, on va trouver trois grosses masses d'effectifs. D'abord, des délégations nationales qui viennent pour négocier. Ensuite, énormément de journalistes et enfin, on va trouver des représentants d'ONG.
Les négociateurs arrivent en mettant chacun sur la table ce qu'ils aimeraient voir dans l'accord final. Donc le projet de texte qui est discuté au début, c'est un projet dans lequel il y a entre crochets tout ce que des gens ont pu suggérer. Donc, pour une même décision à prendre, il peut y avoir 10, 20 versions. On passe son temps à essayer d'arriver à quelque chose qui satisfasse tout le monde.
Une COP, c'est énormément de discussions pour finir par arriver à un texte qui est souvent malheureusement une déclaration d'intention. Ce qui fait qu'on peut dire que c'est un échec ou un succès, dépend énormément du sens du vent et de l'âge du capitaine. La COP de Copenhague en 2009 est la seule COP qui a été un vrai succès puisque l'objectif politique des deux degrés date de Copenhague. La clause de dommage sur laquelle on essaye de discuter en ce moment date aussi de cette époque là.
Là, ça n'est pas encore terminé complètement. Ça ne va pas changer le cours du monde. La COP offre surtout l'occasion de parler du problème. C'est ça son avantage principal. Maintenant, ça n'est jamais vraiment un succès.
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