Après le "hygge" venu du Danemark et le concept du "lagom" né en Suède, allez-vous succomber aux préceptes du "coorie", un art de vivre à l'écossaise (re)mis sur le devant de la scène à la fin de l'année dernière par Gabriella Bennett dans son livre The Art of Coorie, publié le 13 septembre 2018 aux éditions Black & White Publishing ?
Dans cet ouvrage, la journaliste originaire de Édimbourg détaille cette vieille tradition remise au goût du jour par une génération de trentenaires en quête de grand espace et de sens dans un monde citadin où tout roule à cent à l'heure.
L'image vous parle ? Alors ne cherchez plus, laissez le "coorie" ("câliner" historiquement) venir à vous en ce jour le plus déprimant de l'année (le "Blue Monday), ce lundi 21 janvier... à défaut de pouvoir vous payer un aller-retour pour les vastes paysages écossais.
L'un des grands principes du "coorie" selon Gabrielle Bennett, c'est "d'utiliser ce qui est autour de soi pour se sentir bien", explique-t-elle dans un article du Sunday Times.
En d'autres termes : si vous voulez être "coorie", privilégiez le fait-main et les petites choses simples de la vie comme faire du crochet devant la cheminée qui crépite, vous lover sur votre canapé entourée de vos proches ou des membres de votre famille. Car dans le "coorie", il y a aussi cette notion : celle du partage avec les personnes que vous aimez.
Dehors, ayant le même état d'esprit. Pour pratiquer l'art de vivre du "coorie", il est cependant indispensable d'avoir accès à de vastes paysages pour pouvoir les observer et les explorer en toute simplicité.
Nager dans un lac (plus il fait froid, plus "coorie" c'est), regarder les étoiles, dormir dans une tente, faire de la randonnée... Voici autant d'activités agréables et parfois sportives à effectuer avant de se restaurer.
Là encore, dans l'assiette, le fait-maison et la nourriture aussi bien locale que traditionnelle sont on ne peut plus "coorie". Pour en rajouter une touche, il convient de déguster sa nourriture à l'extérieur, en pleine nature, à la lueur d'un feu de camp, souligne la journaliste dans le Sunday Times.
Gabrielle Bennett assure que le "coorie" est un art de vivre accessible et qui peut s'expérimenter gratuitement... mais encore faut-il pouvoir se rendre dans les terres écossaises et en avoir le temps.
Le discours de la journaliste n'a pas remporté tous les suffrages des Écossais et Écossaises. Plusieurs éditorialistes ont en effet reproché à Gabrielle Bennett de donner une vision très élitiste de l'accès au bien-être, ou au self-care comme on l'appelle outre-Atlantique. Le "coorie" reste une approche intéressante mais dont on ne peut que s'inspirer.
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