Consommation de viande, avion, logement : peut-on devenir écologiste et surtout comment ?

Peut-on, à notre échelle, réduire l'impact du réchauffement climatique sur la planète ? Le GIEC, ce groupe d'experts scientifiques qui analyse les données sur le réchauffement climatique, explique que la température globale a encore augmenté. À ce rythme, il est très probable que notre planète dépasse le seuil de 1,5 °C de réchauffement.

Le journaliste Lucas Scaltritti s'est lancé le défi de réduire son empreinte carbone et raconte son journal de bord dans le podcast Super Green Me. Déjà deux saisons à découvrir.

"Je n'avais vraiment absolument rien d'un écolo. Je suis arrivé sur l'écologie de façon un peu opportuniste. C'est-à-dire que je suis journaliste et j'ai dû m'intéresser aux questions écologiques (...) J'ai commencé à prendre conscience gentiment de l'ampleur de la crise écologique. Et je me suis dit qu'en fait, c'était peut-être pas inutile de s'y intéresser et de se bouger", raconte-t-il. 

La tentation de la viande

Dans ce podcast, Lucas Scaltritti évoque le moment où il annonce à sa famille, notamment sa mère, qu'il arrête de manger de la viande car son élevage est très polluant.

"Ma mère a une réaction de mère assez typique. Elle s'inquiète pour son fils parce qu'il y a aussi pas mal d'idées reçues qui entourent ces questions-là, notamment sur la consommation de viande. Mais ce sont des questionnements assez logiques (...) Non, je n'ai pas eu de carences, je continue à faire du sport. Arrêtez de manger de la viande ne m'a absolument pas fait de mal, bien au contraire", explique-t-il.

Et d'ajouter : "Je suis un gros viandard à la base, et à ma grande surprise, ça a été en fait assez facile de m'en passer. Enfin, je n'ai jamais eu une immense envie de viande, j'étais persuadé effectivement que j'allais me réveiller certaines nuits en sueur en rêvant d'une entrecôte ou d'une côte de bœuf. Ça n'a jamais été le cas. En revanche, pour arriver à ce que la transition soit simple, il faut quand même avoir une certaine réflexion, c'est-à-dire qu'il faut vraiment repenser à la composition de son assiette. Moi, depuis que je suis né, une assiette a été composée de façon très binaire, c'est-à-dire que j'avais la viande et l'accompagnement. Là, effectivement, si on enlève uniquement la viande et qu'on se retrouve juste avec des haricots verts ou de la courgette dans son assiette, ce n'est vraiment pas terrible. Et d'un point de vue en plus nutritionnel, c'est très mauvais".

Lucas Scaltritti publie son premier livre, On nous a menti sur l'écologie, aux éditions Michel Lafon le 22 février 2024.

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