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Confinement : surcroît d'appels à SOS amitié à Brest, Bordeaux et Angers

VU DANS LA PRESSE - Les bénévoles de SOS amitié sont débordés par les appels. L'association est sollicitée par un nouveau public, angoissé par la solitude du confinement, qui fait également craindre l'aggravation des pathologies psychiatriques.

Les standards de SOS amitié ont du se réorganiser avec les mesures de confinement.
Benoît Collet
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À Brest, Bordeaux ou encore Angers, les bénévoles de SOS amitié, eux aussi en télétravail, doivent faire face à une recrudescence d'appels de personnes se sentant seules et angoissées à cause du confinement, prolongé jusqu'au 15 avril. À La Rochelle, l'antenne locale a reçu 450 appels, soit 50% de plus que l'an passé à la même période.

"Beaucoup de gens appellent pour la première fois. Les gens sont terriblement angoissés", témoigne une bénévole de SOS amitié à La Rochelle, sur France 3. En exemple, elle cite le cas d'un retraité, "veuf depuis plusieurs années. Son chagrin était en sommeil, mais son manque des autres l'a réveillé".

"L’isolement lié au confinement ne fait que renforcer le mal-être et le sentiment d’abandon. On parle de coronavirus pratiquement à chaque appel, mais la grande question, c’est la solitude. Avec cette angoisse en plus, c’est vraiment difficile", constate de son côté Jean-Claude Talarmain, président de SOS amitié Brest, dans les colonnes du Télégramme.

Déclenchement de pathologies psychiatriques

Le coronavirus, en plus d'être une crise sanitaire majeure en France, fait planer la menace d'une détérioration de la santé mentale des personnes à risques. Pour y faire face, le gouvernement a annoncé la création d'une cellule d'aide psychologique via le numéro vert 0800.130.000, afin d'apporter un soutien aux Français rendus anxieux ou dont la dépression est accentuée par le confinement et la solitude qui peut l'accompagner.

Certains hôpitaux psychiatriques ont également mis en place des mesures de soutien à distance, pour prévenir les décompensations ou le déclenchement de pathologies graves. "Nous avons déjà eu des signaux faibles, c'est-à-dire des hospitalisations en urgence de personnes non-suivies chez nous, pour des problématiques liées au confinement", explique Yann Dubois, le directeur d'un établissement quimpérois, sur une autre antenne locale de France 3. "Les patients qui décompensent peuvent être isolés ou à l'inverse confinés dans un environnement familial dégradé.", conclut-il.

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