Que faire pour éviter la publication de nouvelles vidéos de maltraitance animale dans les abattoirs ? Telle est la question à laquelle devait répondre la commission Falorni. Après pas moins de trois mois de travail, des réunions, des déplacements, la commission rend son rapport public ce mardi 20 septembre. Et selon nos informations, la commission Falorni espère bien faire de la vidéosurveillance, la mesure phare de cette problématique.
Pour observer l'intérieur des abattoirs, le contrôle vidéo pourrait ainsi devenir obligatoire et ce dans toutes les zones où les animaux sont manipulés vivants, notamment lors de l'étourdissement et de la mise à mort. Le but est de voir si les gestes sont bien pratiqués, si le bien-être animal est respecté et non pas de vérifier la cadence du salarié.
Autre proposition : l'expérimentation des abattoirs mobiles sur le territoire national. Ces gros camions qui se déplacent jusqu'aux fermes, sont aujourd'hui officiellement interdits en France. Une alternative pourtant réclamée par de nombreux professionnels afin d'éviter un transport long, pénible et stressant vers l'abattoir pour les animaux.
Question encore très sensible, la question de l'abattage rituel : hallal ou casher. Dans ce type d'abattage, l'animal n'est pas étourdi avant la mise à mort. Une procédure que pourrait remettre en cause la commission à la condition que l'étourdissement soit réversible, c'est à dire qu'il ne tue pas l'animal.
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