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Ces dernières années, les vagues de chaleur se mutliplient. (illustration)
Crédit : Bertrand GUAY / AFP
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Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu avait déclaré qu'il faudrait adapter le pays à un réchauffement de quatre degrés. Il faut bien comprendre que l'évolution du climat qu'on va avoir en France et sur la planète, ne dépend que pour une toute petite partie des émissions françaises, celles sur lesquelles Monsieur Béchu, le gouvernement, a de la prise et celles qui vont conditionner le climat qu'on aura en France plus tard.
Pour comprendre ça, il faut en revenir à un fait physique, c'est que le temps de résidence du CO2, une fois dans l'atmosphère, se compte en siècles. Or, le temps qu'il faut pour que l'atmosphère se mélange d'un hémisphère à l'autre, c'est juste quelques années. Le CO2 qu'on a au dessus de nos têtes en ce moment est le résultat des émissions passées sur l'ensemble de la planète et sur des durées très longues. Ce qui veut dire que le climat qu'on va avoir à l'avenir en France, va être le résultat des émissions sur l'ensemble de la planète et sur des durées longues.
Les émissions qui vont avoir lieu en Chine, au Pakistan, en Mongolie, au Bangladesh ou bien au Zimbabwe... Monsieur Béchu n'a pas tellement de prise dessus. Donc ce n'est pas complètement illogique de se dire que les autres ne jouent pas le jeu.
D'abord, il faut voir que quatre degrés en France, cela signifie un réchauffement planétaire qui serait probablement supérieur à trois. Globalement, le réchauffement va aller plus vite sur les continents que sur les océans et il va aller plus vite au nord de l'hémisphère nord que partout ailleurs. Le réchauffement qu'on va avoir en France sera un peu supérieur au réchauffement global, mais pas tant que ça.
Et un réchauffement global de plus de trois degrés, c'est une catastrophe. C'est un réchauffement dans lequel l'humidité des sols perd 30%. C'est un monde dans lequel plus de la moitié de la forêt française est morte. C'est un monde dans lequel les infrastructures ont subi des dommages majeurs. C'est un monde dans lequel les grands fleuves sont probablement à sec de temps en temps l'été. C'est un monde dans lequel il y a des migrations massives qui mettront à mal les démocraties. Il faut essayer d'imaginer le pire pour préserver ce qu'on peut du meilleur.
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