Centre de transit des migrants à Paris : comment la mairie compte-t-elle s'y prendre ?

La maire de Paris Anne Hidalgo, qui a proposé l'ouverture d'un centre de migrants à Paris, n'a pas que les contestations de l'opposition à gérer. Pour l'heure, la mairie de Paris ne sait pas exactement où ce centre de transit pourrait s'établir, bien qu'elle en connaisse les tenants et aboutissants. 

Sur le lieu, la question reste entière. La mairie de Paris cherche le terrain idéal, un endroit à la fois digne, accessible, mais qui n'incite pas à l'installation à long terme. L'enjeu est ainsi d’éviter de créer un point de fixation et de mettre les migrants à l'abri pendant quelques jours, deux semaines tout au plus comme l'a indiqué la mairie. Aujourd'hui, des centaines d'entre eux qui font généralement route vers l'Allemagne ou l'Angleterre font escale dans la capitale, dans des campements insalubres, et c'est d'abord cela que Anne Hidalgo souhaite changer. 

Des aides administratives proposées

Alors que François Fillon a demandé l'expulsion des clandestins, il s'agit ici, dans l'immense majorité, de réfugiés de guerre qui par définition ne peuvent pas l'être. Au contraire, ils ont le droit de demander l'asile mais se retrouvent souvent perdus face aux procédures car beaucoup d'entre eux débarquent tout juste d'Asie ou d'Afrique. Une aide à la constitution des dossiers devrait être proposée dans le centre, mais la difficulté sera d'être extrêmement efficace, ferme et humain comme le gouvernement le répète à l'envi afin d'éviter une trop grande affluence et un échec humanitaire. 

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