C'est une manipulation qui a coûté cher à l'employée d'un
magasin de Cagnes-Sur-Mer. Mi-septembre,
la femme s'est retrouvée enfermée dans la boutique et a ouvert elle-même le rideau. "Je suis remontée des
vestiaires. Il n'y avait plus de lumière dans le magasin et tout était fermé.
J'ai crié le prénom des deux responsables de la fermeture, mais il n'y avait
plus personne", explique la femme dans Nice-Matin.
Elle joint d'abord la police par téléphone, qui indique ne
pas pouvoir intervenir car le magasin est une propriété privée. Puis, à
l'extérieur, elle aperçoit le chef de rayon, qui lui fait signe, raconte Le Dauphiné Libéré. Le directeur du magasin l'appelle et lui demande d'attendre la
venue d'un responsable. Mais la femme est paniquée et appuie sur le bouton
d'ouverture du rideau, "sous les yeux du responsable du rayon qui lui
assurait que seul le responsable du magasin avait ce droit", écrit Le
Dauphiné Libéré.
La sanction n'a pas tardé à tomber. Le geste lui a été reproché
et l'entreprise a décidé de mettre fin à sa période d'essai. Après avoir envoyé
une lettre de demande de reprise de fonctions, restée sans suite, la femme
réfléchit à porter l'affaire devant les prud'hommes.
Si le directeur du magasin reconnaît une erreur d'attention
de la part des autres employés, il justifie son renvoi : "Elle n’aurait
jamais dû ouvrir elle-même les portes. [...] Le personnel le sait bien. [...]
Il y a les risques de vol, il faisait nuit, et en plus il y a le plan
Vigipirate. Nous avons également eu un problème de mauvais retour de la part de
clients à son sujet".
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