Belgique : de la poudre suspecte retrouvée à la Grande mosquée de Bruxelles

La menace d'une attaque à l'arme chimique a été évoquée depuis les attentats de Paris. C'est le Premier ministre en personne qui a parlé du risque d'attaques chimiques ou bactériologiques lors de son discours devant les députés le 19 novembre 2015. Ce jeudi 26, cette menace s'est transformée en alerte en Belgique. La Grande mosquée de Bruxelles a été évacuée et son périmètre bouclé. Onze personnes ont été décontaminées de manière préventive. 

Une opération provoquée par dix enveloppes suspectes trouvées sur les lieux : "Un colis a été trouvé à l'entrée de la mosquée" et à l'intérieur, "de la poudre a été retrouvée", a indiqué une porte-parole des pompiers sur place. "Nous prenons toutes les mesures préventives au cas où ce serait de l'anthrax, mais c'est une mesure de précaution", a-t-elle encore souligné avant de rassurer : "Il n'y a absolument aucun danger pour personne". Le risque d'un attentat dans la ville est très pris au sérieux. Pour le maire de Bruxelles, "il faut s'attendre à ce que plusieurs individus passent à l'action".

D'autres mosquées de la région de Bruxelles ont reçu des menaces, notamment l'établissement Attadamoune de Molenbeek-Saint-Jean, qui a reçu en début de semaine des menaces de mort à l'encontre de la communauté musulmane signées par "l'État chrétien". Bruxelles se trouve en alerte maximale de menace terroriste depuis samedi, même si le métro et les écoles ont rouvert mercredi. D'importants dispositifs de sécurité sont installés dans la ville.