Depuis le 30 octobre, sept employées de l’hôpital de Bastia ont entamé une grève de la faim afin d’alerter sur la grande misère de leur établissement. Cette méthode a été choisie afin de ne pas mettre à mal la qualité de l’accueil des patients. Seules deux d’entre elles continuent la grève. Les cinq autres ont dû arrêter pour des raisons de santé.
Josette Risterucci, secrétaire médicale, fait partie des grévistes. Au micro de RTL, elle qualifie cette grève "d’acte désespéré" : "Nous sommes deux actuellement à tenir mais le médecin du travail a prononcé une incapacité temporaire de travail, puisque notre état le justifie. Mais nous continuons malgré tout cette action et d’autres dans l’hôpital jusqu’à se faire entendre par le ministère de la Santé, qui depuis trois semaines nous méprise et est aux abonnés absent."
"Notre activité et notre qualité de soins reposent sur des équipes médicales et paramédicales totalement investies", poursuit-elle. Elle évoque notamment "un étage abandonné qui devrait servir aujourd’hui à accueillir des patients et qui depuis des mois est en attente de les accueillir."
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