Le ministre de l'Education nationale Benoît Hamon a annoncé ce vendredi 13 juin qu'en cas de poursuite de la grève SNCF lundi, premier jour des épreuves écrites du baccalauréat, les candidats arrivant avec une heure de retard pourront composer une heure de plus.
"En toute hypothèse, le gouvernement anticipe la situation dans les 4.400 centres d'examen", a déclaré Benoît Hamon. "On prévoit que si des candidats devaient arriver avec une heure de retard, ils puissent voir leur composition se prolonger d'une heure de façon à ce qu'il puissent passer l'examen dans des conditions identiques à celles d'un examen normal."
En temps normal, les candidats peuvent être acceptés avec un retard allant jusqu'à une heure mais doivent rendre leur copie en même temps que leurs camarades.
Le ministre a expliqué : "Même si ça ne devait concerner que quelques centaines de candidats, ma responsabilité comme ministre de l'Education, c'est d'anticiper une situation où tous les candidats au bac doivent être mis dans une situation d'égalité".
Si la grève se poursuivait, il n'y aurait pas de justificatif de retard demandé, a-t-il précisé à la presse à Paris.
En cas de retard dépassant une heure, limite au-delà de laquelle aucun candidat n'est habituellement autorisé à plancher, le ministre demandera aux chefs de centre d'examen de regarder les situations au cas par cas. "On agira avec bienveillance", a-t-il assuré.
Benoît Hamon a souhaité "que le plus tôt possible les discussions entre le gouvernement et les syndicats aboutissent" pour ne pas ajouter "au stress de l'examen le stress d'un retard".
Une cellule d'urgence a été mise en place au ministère.
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