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Bac 2025 : pourquoi l'épreuve de physique-chimie se retrouve au centre d'une pétition
Le sujet de physique-chimie du baccalauréat du mardi 17 juin est au cœur d'une polémique. Jugé trop difficile par certains élèves, les énoncés ont fait l'objet d'une pétition qui a déjà récolté plus de 19 000 signatures.
Des candidats au bac à Mulhouse. (image d'illustration).
Crédit : SEBASTIEN BOZON / AFP
La pétition demande la "réévaluation des critères de correction, une prise de position officielle du ministère sur ce sujet et une transparence concernant l'élaboration de ce sujet".
À la suite du premier jour de l'épreuve de physique-chimie, ce mardi 17 juin, certains Bacheliers n'ont pas perdu de temps pour se plaindre de la difficulté du sujet proposé au baccalauréat 2025. Rejoints par des parents et des professeurs au cours de leur réclamation, ils ont lancé une pétition qui a déjà récolté plus de 19 000 signatures en trois jours.
La pétition a été lancée par Oumayma, une élève de terminale, qui a partagé sa frustration auprès du Parisien Etudiant. "Nous sommes tombés sur une épreuve très complexe. Elle n’était pas adaptée à notre niveau", déclare-t-elle.
Voyant sur les réseaux sociaux qu'elle n'était pas la seule à s'être trouvé en difficultés lors de l'épreuve, elle a décidé de rédiger une pétition sur le site change.org. Celle-ci va même dépasser ses espérances : "Finalement ça a pris beaucoup d’ampleur !"
"Il n'y avait que des maths"
Elisabeth Le Prettre, professeure de chimie, a partagé auprès du Parisien son avis sur le l'épreuve. Elle pointe un sujet trop axé sur le calcul et les équations différentielles.
"L'épreuve de mercredi était très classique. Mais il n'y avait que des maths ! Donc pour les élèves qui n'avaient pas pris de spécialité maths ou qui étaient moins forts en maths, ça posait une vraie difficulté", analyse-t-elle.
L'épreuve n'était donc pas adaptée à la réforme du baccalauréat, qui permet aux matières de physique-chimie d'être ouvertes à tous. "L'épreuve doit être cohérente avec les profils, qui sont plus variés. Tous ceux qui n’ont pas pris maths n’ont pas répondu à l’exercice 3", déplore Elisabeth Le Prettre.
