"Votre enfant passe le baccalauréat ; et vous, une épreuve", lance Pascal Praud à l'attention des parents. "Depuis trois mois, la maison révise. Vous connaissez Pondichéry, vous lisez Kierkegaard. Et lors du dîner annuel de l'amicale bouliste, vous avez surpris vos amis en évoquant socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne depuis 1875", poursuit-il.
"Hier soir, tout le monde a mangé des sucres lents. Et douze réveils ont sonné ce matin", s'amuse le journaliste, en ce jour d'épreuve de philosophie. "C'est le grand jour. 'Est-ce que tu as pris une bouteille d'eau ?', 'Tu as pensé à ta carte d'identité ?' Vous êtes la nounou, le psy, le pense-bête, le coach".
Le bac ne se passe pas, il se décroche
Pascal Praud
"Le bac est une finale de Coupe du monde : on peut marquer dans le temps additionnel, attendre la prolongation ou gagner aux tirs au but - cela s'appelle le rattrapage", explique Pascal Praud.
"Excusez-moi d'évoquer des souvenirs douloureux. En fait non, des moments formidables", ajoute-t-il, avant de conclure : "Le bac ne se passe pas, il se décroche. L'important c'est de l'avoir, avec une mention 'Je t'aime' pour chacun de vos enfants".
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