Et d'abord ce matin, une certaine idée de l'Amérique. Les États-Unis se passionnent depuis quelques jours pour une histoire dont on parle très peu de ce coté-ci de l'Atlantique : l'histoire de quelques dizaines de miliciens armés retranchés dans un parc naturel de l'Oregon. Un refuge pour oiseaux baptisé le Parc du Malheur. C'est ici que se joue depuis 3 jours une scène digne de la grande époque du Far West.
Ces miliciens armés, chapeau de cow-boy sur la tête se sont enfermés dans le parc naturel pour s'opposer au gouvernement fédéral, à propos de l'utilisation des terres, survivance de la conquête de l'ouest. Le gouvernement détient 53% des terres de l'Oregon, contre 4% dans le reste des États-Unis. Voilà des décennies que les propriétaires de ranch se battent pour que ces terres soient privatisées. Ils expliquent que le parc naturel du Malheur représenterait au moins 100 ranchs. L'histoire est notamment racontée par le journal suisse Le Temps. Les miliciens armés se disent prêts a tenir un siège pendant des années s'il le faut. Pour eux, le refuge symbolise la "tyrannie" du "big government". Il leur faut défendre les petits agriculteurs propriétaires contre l'Etat.
La crise des réfugiés revient à la une, notamment avec la Une de Libération, "Bienvenue en Europe", titre ironiquement le journal avec une photo de barrière barbelés prise à la frontière entre la Hongrie et la Serbie. Mais c'est à la Suède que Libé s'intéresse, puisque le royaume scandinave a rétabli hier les contrôles à ses frontières, rompant avec une longue tradition d'accueil. Désormais, la Suède refuse l'entrée aux réfugiés sans papier.
Le journal La Croix de son côté s'intéresse à l’Allemagne, et en particulier à la scolarisation des 325.000 enfants réfugiés arrivés en 2015. Leur prise en charge met les autorités régionales au défi. Des classes spécialisées baptisés wilkommenklasse ont été ouvertes. Berlin en compte 639 et l'urgence est d'apprendre aux enfants à parler la langue, pour ensuite intégrer une classe traditionnelle dès la rentrée prochaine.
"La soluzzion" titre le journal sportif espagnol Marca ce matin. Le défi fou de Zizou en Une du Parisien/Aujourd'hui en France qui prévient d'emblée que la tâche ne sera pas aisée. Zidane arrive à la tête d'un effectif de stars aux allures de fosse aux lions dans un club qui use les techniciens plus que n'importe quel autre : 20 entraîneurs en 20 ans. "Trop vite, trop tôt, trop grand ?", demande logiquement le journal.
En tout cas, pas de doute, tout cela était écrit. D'abord parce que c'est une décision politique comme l'explique Grégory Schneider dans Libération : il faut savoir qu'au Real Madrid, le président est élus par les socios, les supporters actionnaires du club, il leur doit des comptes notamment sur l'image du club. Florentino Perez le sait bien. Il avait envoyé Rafael Benitez en cure d'amaigrissement juste après l'avoir nommé. On ne sait s'il a perdu beaucoup de kilos, mais il a perdu trop de matches, 4 sur 8, et il était temps de faire appel à un Zidane adulé du peuple madrilène.
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