2 min de lecture
Des voitures sur une autoroute (illustration)
Crédit : AFP / PASCAL GUYOT
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L’assemblée de la Convention Citoyenne pour le climat a adopté
à près de 60% une proposition qui verrait la vitesse sur autoroute réduite à
110km/h. Pierre Chasseray, délégué général de l’association 40 millions
d’automobilistes, a lancé une pétition en ligne baptisée "Non aux 110 km/h sur autoroutes". "Depuis le
lancement de l’association. Je n’ai jamais vu une telle mobilisation sur
notre site internet. On est presque à 600.000 signatures", assure le délégué général de l'association.
Il rappelle qu'il y a beaucoup plus de mobilisation que contre
les 80 km/h sur les routes secondaires. "On est au-dessus de la mobilisation pour les prix des carburants parce c'est l'addition, la succession de ces mesures systématiques qui viennent atteindre à la liberté de circuler des automobilistes", assure-t-il. "Cette baisse de la limitation de 130 à 110 km/h sur autoroute est incompréhensible et injustifiée", s'insurge le délégué général de 40 millions d'automobilistes.
"Ce n'est pas parce que l’intention est bonne que la
mesure que l’on prend est juste", assure-t-il. Il rappelle que le Danemark est passé de 110 à 130 km/h et qu'ils ont noté une diminution des accidents. "C’est clair qu’il y a un mécontentement sur cette
mesure", reconnaît de son côté, Damien Pichereau, député LaREM de la
Sarthe. "C’est une proposition citoyenne. À titre personnel, je n’y suis
pas favorable. Je crains que si on baisse la vitesse sur l’autoroute, on ait un
report sur les routes secondaires", estime le président du groupe
d’études des véhicules terrestres à l’Assemblée nationale.
Je ne suis pas certain que les Français restent sur l’autoroute
Damien Pichereau, député LaREM de la Sarthe et président du groupe d’études des véhicules terrestres à l’Assemblée nationale.
"Je ne suis pas certain que les Français restent sur l’autoroute" si elle passe à 110 km/h, assure-t-il. Le député redoute en effet une congestion sur les routes secondaires et un risque d’accidentologie accru. "Personne ne contredira l’urgence climatique qui est la nôtre", souligne tout de même le président du groupe d’études des véhicules terrestres à l’Assemblée nationale. "On aime l’automobile. Il doit y avoir aussi des changements pour des voitures plus propres", estime-t-il. Il propose notamment de "baisser la vitesse de manière temporaire en cas de pic de pollution". Le député LaREM plaide pour cette solution intermédiaire.
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