Brice Hortefeux a été arrêté il y a quelques jours sur l'autoroute A75 à plus de 170 km/h au lieu de 110 km/h. Les douaniers qui ont vu passer sa voiture ont cru qu'il s'agissait d'un go fast. Ce matin-là, l'ancien ministre de l'Intérieur se rend aux fêtes champêtres de Champeix, dans le Puy-de-Dôme. Prié par les deux motards de se ranger après avoir été poursuivi à près de 170 km/h, il est manifestement en retard. Commence alors un échange tendu.
Philippe Bock, délégué Solidaires Douanes explique : "Les agents ont sûrement du faire comprendre à l'ex-ministre que sa façon de conduire n'était pas forcément la plus adaptée, ce qu'il n'a apparemment pas apprécié. Il s'en est plaint à diverses autorités." Jusqu'au préfet d'Auvergne, selon Le Canard Enchaîné. L'ancien ministre de l'Intérieur, joint par RTL, dément.
Pourtant, les deux douaniers ont bien été priés de s'expliquer, d'après le syndicaliste. "La gendarmerie a vraisemblablement été prévenue. On contrôle des gens tous les jours sur toutes les routes de France et de Navarre. Ça se passe très mal parce que c'est un ex-ministre. Ex-ministre de l'Intérieur qui plus est. Les lois et règlements concernant le Code de la route devraient quand même lui parler. Là, finalement, c'est l'agent qui se fait gronder. Ce qui, à notre avis, n'est pas notre conception de la République." Les douanes, n'ayant pas compétence pour sanctionner les excès de vitesse, Brice Hortefeux a finalement échappé à l'amende et au retrait de points. Pas à la polémique.
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