"Aujourd'hui pour 500 euros t'as plus rien, même pas un billet", lâche Pascal Praud

REPLAY / ÉDITO - Le journaliste réagit à l'annonce de la fin prochaine de l'émission de cette coupure accusée de faire le jeu des trafiquants de tout poil.

La Banque centrale européenne a décidé mercredi de mettre fin d'ici à fin 2018 à l'émission de billets de 500 euros

Crédit : SIPA

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La Banque centrale européenne a décidé mercredi (4 mai) de mettre fin d'ici fin 2018 à l'émission de billets de 500 euros. "Ça va changer ma vie, je vous remercie de me prévenir. Tous les jours j'achète mon pain avec une coupure de 500, histoire de prolonger la conversation avec le boulanger", ricane Pascal Praud. "Mais je ne sais même pas la couleur qu'il a le billet de 500 euros, je n'en ai jamais vu un !", se reprend-il. "J'ai appris avec l'annonce de sa disparition jusqu'à son existence", avoue-t-il.

"Paraît-il qu'il en existe 600 millions en circulation, apparemment aucun dans mon porte-monnaie", se lamente-t-il. "J'ai aussi appris que ce billet était appelé le Ben Laden. Il serait plus commode à transporter dans les valises de Daesh", poursuit-il. "500 euros, c'est 3.300 francs. Vous pouvez acheter une Dacia avec quatre billets", calcule-t-il.

"De toute façon, qu'il soit de 10, de 20 ou de 100, je n'aime pas ces billets de Monopoly sans âme et sans portait. Jadis, 500 francs c'était un Pascal avec la tête de tête de Blaise au milieu : tu payais, tu te cultivais", lance encore Pascal Praud, qui conclut : "Aujourd'hui pour 500 euros t'as plus rien, même pas un billet".

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