Attentats en France : d'autres actes violents d'Amedy Coulibaly révélés

Les tueurs de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher étaient en service commandé. C'est une conclusion à laquelle ont abouti les enquêteurs en épluchant notamment les mails d'Amédy Coulibaly. Ce dernier était en contact avec un donneur d'ordres a priori basé à l'étranger mais dont on ignore encore le nom et la localisation. 

Les courriers électroniques auxquels RTL a eu accès suggèrent que Coulibaly attendait des renforts pour passer à l'action. Ils révèlent aussi que l'homme serait responsable de deux autres actes de violence restés mystérieux. D'abord le 7 janvier, le premier jour des attentats. Un joggeur est victime de tirs à Fontenay-aux-Roses. Un acte jusqu'ici attribué à un complice présumé de Coulibaly. Les analyses de téléphonie ne permettent pas d'établir la présence du terroriste dans le secteur, mais les enquêteurs s'appuient sur un témoignage, celui, du gérant d'une pizzeria de Gentilly. 

Ce soir-là, il a vu débarquer, Amédy Coulibaly, vêtu d'un gilet de combat, un énorme sac à la main. Un ticket du restaurant a été retrouvé chez lui durant les perquisitions. Le timing semble parfait : la pizzeria est situé à 25 minutes du lieu de l'agression. L'autre affaire, c'est l'explosion d'une voiture, le lendemain, devant un garage de Villejuif. Là encore, aucune trace de Coulibaly sur les caméras de vidéosurveillance. Ce sont les analyses scientifiques qui ont parlé. Des traces d'explosifs ont été retrouvées. La composition est quasiment la même que les bâtons de dynamites saisis dans le magasin Hyper Cacher. Cet acte est considéré, par les enquêteurs, comme un coup d'essai, dans le projet terroriste d'Amedy Coulibaly.