Salah Abdeslam a-t-il paniqué au point de renoncer à se faire exploser lors des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis ? Il est sans doute un peu tôt pour le dire mais les derniers éléments de l'enquête montrent qu'il se trouvait, au soir des attaques, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Ce coin du nord de la capitale, où a été retrouvée une Clio louée au nom de Salah Abdeslam, était évoqué dans le message de revendication du groupe État islamique. Ce véhicule pourrait d'ailleurs avoir été conduit par le suspect pour convoyer les kamikazes du Stade de France.
C'est en tout cas du XVIIIe arrondissement que Salah Abdeslam a appelé ses deux amis en Belgique pour être exfiltré en voiture. Puis l'homme de 26 ans a été localisé à Montrouge, dans les Hauts-de-Seine. A-t-il reculé avant de passer à l'action dans le XVIIIe ? Selon ses deux complices présumés interpellés et interrogés par les policiers belges au lendemain des attentats, Salah Abdeslam portait sur lui une ceinture d'explosifs et était en état de choc.
Pour l'instant, la seule certitude à propos de Salah Abdeslam, c'est qu'il demeure introuvable. Sa trace a été perdue depuis le contrôle routier effectué à hauteur de Cambrai au lendemain des attaques. Mais à cet instant, son nom n'était pas encore apparu dans l'enquête. Depuis, les témoignages affluent en Belgique pour signaler la présence de ce natif de Bruxelles qui aurait été aperçu aux quatre coins du pays. Le parquet fédéral reste toutefois très prudent.
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