C'est avec Abdelhamid Abaaoud, 27 ans, l'un des bourreaux les plus actifs de Daesh en Syrie, que les kamikazes discutaient. C'est bien lui, un Belge originaire du quartier de Molenbeek, qui a supervisé l'opération conduite à Paris. Il était pour cela en liaison directe avec l'un des terroristes impliqués dans la tuerie, résidant lui aussi à Molenbeek.
Abaaoud apparaît donc, pour les enquêteurs, comme le commanditaire. Au mois de janvier dernier, son nom avait déjà été cité dans une série d'attaques déjouées en Belgique. Il apparaissait alors comme le donneur d'ordre et le financier de cette campagne de terreur. Son téléphone portable avait alors été localisé en Grèce.
Coïncidence : c'est justement dans ce pays que le passeport syrien retrouvé sur un kamikaze du stade de France, avait été enregistré. Abelhamid Abaaoud, qui avait enrôlé son frère de 13 ans dans les rangs de Daesh, réputé pour être l'un des bouchers de l'organisation, donné mort à plusieurs reprises, demeure introuvable.
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