Les transports ont recommencé peu à peu à fonctionner en Belgique après les attentats de Bruxelles qui ont poussé pratiquement toute l'Europe à renforcer ses dispositifs de sécurité. De Londres à Rome, en passant par Paris, les gouvernements européens ont relevé leur vigilance antiterroriste et accru la protection de certains sites, notamment les gares, aéroports ou centrales nucléaires.
France, Allemagne et Pays-Bas ont renforcé les contrôles à leurs frontières avec la Belgique, imités par d'autres pays non limitrophes comme le Portugal. Londres a déconseillé à ses ressortissants de se rendre à Bruxelles, ce qui était très compliqué mardi 22 mars. Mais la situation est presque revenue à la normale dès mercredi 23 mars.
Partout en Europe, les aéroports font l'objet de mesures de sécurité renforcées. C'est y compris le cas en France, en particulier sur les sites parisiens de Roissy-Charles-de-Gaulle et Orly. Mais aucun de ces dispositifs ne perturbe le trafic aérien qui reste normal sauf vers la Belgique.
En effet, les seules perturbations liées aux attentats concernent les vols à destination de Bruxelles. Compte tenu de la fermeture de l'aéroport international de Bruxelles-Zaventem, qui reste effective pour la journée de jeudi 24 mars, tous les vols vers cet aéroport ont été annulés ou déroutés. Air France propose notamment sur son site internet des procédures pour reporter sans frais un voyage prévu entre le 22 et le 31 mars 2016.
Concernant les rails, la gare de Bruxelles-Midi est de nouveau ouverte depuis mardi soir. Par conséquent, la liaison Thalys entre Paris et Bruxelles est de nouveau assurée avec un trafic presque normal. Seuls quatre trains ont été annulés dans la matinée. Pour l'Eurostar entre Londres et Bruxelles, "un retour à la normale" a été annoncé par la compagnie sur son site internet.
Du côté de la route, plusieurs compagnies d'autocars ont fait état de légères perturbations à cause des contrôles aux frontières plus importants. Ouibus et Eurolines soulignent cependant que "les circulations sont assurées entre la France et la Belgique".
Totalement interrompu après l'explosion dans une rame à Maelbeek, le trafic du métro a repris peu après 7 heures du matin, mercredi 23 mars. Il ne s'agit cependant pas d'un retour à la normale, car le réseau fermé dès 19 heures tandis que bon nombre de stations ne sont pas desservies de la journée. Au total, seulement onze d'entre elles ont rouvert et des navettes de bus sont venues assurer le service sur le tronçon incluant Maelbeek. Compte tenu de la menace, mais aussi afin de rassurer la population, les forces de l'ordre procèdent systématiquement à la fouille des sacs des usagers.
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